> Dominique ZARINI
Le vent se lève, attise, entraîne… Quand le regard s'égare en la matière,
sans trouver ni début, ni fin, à cette sphère en perpétuel mouvement, que roule le vent.
Les ombres portées sur une galerie de portrait, sur les morceaux déchirés d'une étoffe usée, oscillent entre deux vérités d'une même image.
L'onde d'un frisson parcourt l'intriguant dessin, qui s'étend, se répand, se ramifie sans fin, source d'une larme, d'un regret envolé ...
Lumière ambiguë sur la ronde de vent, qui éclaire, avers, un cercle opalescent, au revers, fige un verre qui se brise.
L'invisible brise se lève, vent voyageur attise le souvenir du labeur, de la sueur.
le vent des larmes souffle au cœur de l'âme.